La lutte continue

La lutte continue

Pif gadget numéro 470

Nuit du 25 au 26 septembre 52 avant JC. La cavalerie romaine achève de battre les restes de l’armée gauloise venue en renfort. De retour à Alésia, Taranis et Yambo sont attaqués par un détachement de Romains. Ils arrivent néanmoins à les faire fuir. Pendant ce temps, à Alésia, Vercingétorix annonce que, n’ayant plus d’espoir de victoire, seul son sacrifice personnel pourrait éviter de plus grands malheurs. Une délégation est envoyée à César. Ce dernier accepte de laisser la vie sauve à la population si Vercingétorix se livre avec les autres chefs. Au petit matin, Taranis et Yambo tombent sur le cortège qui s’apprête à se rendre à César. Vercingétorix lui confie qu’il se livre pour éviter une tuerie. Taranis apprend aussi que Viridomar, son frère, a été tué au combat et que Gisé a disparu. Vercingétorix précise que le récit des exploits de Taranis est parvenu jusqu’à lui. Il prend alors la ceinture de Taranis, la brandit et s’écrie « Que dorénavant cette ceinture soit le symbole de votre combat pour la liberté ! Qu’elle soit un symbole d’autorité ! ».

Le chef suprême des Gaulois annonce à ses guerriers que s’il a cessé la lutte à Alésia, Taranis, lui, va la continuer dans la Gaule entière. Il confie enfin à Taranis qu’il trouvera au plus profond du bois des Carnutes des druides et des amis sûrs qui ne cèderont jamais aux Romains. Après un moment d’hésitation, et alors que Taranis veut suivre le sort de ses frères, Yambo le persuade d’obéir aux volontés de Vercingétorix et de continuer la lutte pour rendre l’espoir aux Gaulois. Taranis en fait le serment. Vercingétorix se rend, « vaincu mais pas humilié ».

Pendant que les Romains font la fête, Taranis s’empare de l’épée de Vercingétorix et incendie plusieurs tentes. Taranis et Yambo s’enfuient avec l’épée.  « Taranis venait d’accomplir le premier acte de résistance après l’effondrement gaulois… ».