Le poignard des sacrifices

Le poignard des sacrifices

Pif gadget numéro 536

Une rumeur court dans le voisinage des Carnutes : les sacrifices humains auraient repris. Luctor pense que c’est un coup monté par les Romains pour discréditer les druides. Loin de là, la petite Gisé s’éloigne du camp romain où elle vit pour partir à la recherche de son ourson… Trois jours plus tard, un cavalier romain blessé se présente au bois des carnutes. C’est Publius Sextius. A Taranis qui lui reproche de l’avoir séquestrée, le Romain répond qu’il n’a fait qu’adopter une enfant perdue dans la tourmente de la guerre, qu’il l’aime et que c’est la raison pour laquelle il a pris le risque de venir jusque-là : Gisé a disparu… Ils étaient sur la trace de Gaulois pratiquant des sacrifices humains lorsqu’ils ont été attaqués. Il implore désormais Taranis de l’aider à retrouver la petite fille. Taranis lui fait comprendre que s’il la retrouve, elle restera auprès de lui, ce que Publius Sextius accepte, montrant ainsi à Taranis qu’il l’aime vraiment…

Taranis, ses hommes et le Romain parviennent à l’oppidum abandonné où l’attaque s’est produite. Là, l’homme affublé d’une peau de cerf qui a enlevé Gisé les observe, songeant qu’au lieu de la sacrifier il pourrait monnayer fortement la vie de l’enfant auprès de ce Romain éploré. Se promenant de nuit dans les ruines, Taranis de son côté aperçoit avec horreur Gisé attachée à l’extrémité d’un bélier face à un mur mais, riche des enseignements de Yambo, il se calme et n’agit pas sous le coup de l’émotion. Thangar -c’est le nom de ce monstre- fait venir les Gaulois ainsi que Publius Sextius, les désarme et réclame un grand sac de pièces d’or sinon il tranchera la corde qui retient le bélier, vouant Gisé à une mort certaine. Taranis, qui était resté caché pendant tout ce temps, parvient à délivrer sa petite sœur. Au même moment, Voldric, Yambo et les autres passent à l’attaque pour se défendre, Thangar se place à l’avant du bélier mais Publius Sextius sort une dague cachée dans ses vêtements et tranche la corde de l’arme terrible, écrasant de fait le sacrificateur. Taranis retrouve Gisé, Publius Sextius les rejoint et la petite fille s’exclame qu’elle les aime tous les deux. Un homme de Thangar explique que ce dernier était payé par les Romains pour discréditer les druides mais qu’il était devenu de plus en plus fou. C’est alors que surgissent les troupes chargées de rechercher Publius Sextius. Personne n’a le temps de s’expliquer, ni Taranis, ni le père adoptif de Gisé et les combats s’engagent. Le jeune Gaulois n’a pas d’autre choix que de s’enfuir s’il ne veut pas être tué, abandonnant une fois de plus sa sœur… Publius Sextius, la petite Gisé dans ses bras, exige qu’on ne les poursuive pas au plus grand étonnement du Romain qui commande les soldats et s’écrie « ce sont des amis pour moi »…