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Les livres de Jérôme Thirolle

16 janvier 2024

La nuit...

La nuit à Boulogne sur Mer photoJT

La nuit est un autre monde. Le négatif de la lumière, l’impossible jour, l’inconnu érigé au rang d’univers parallèle. La surface des façades s’estompe sous nos yeux, les pavés ne luisent plus de la même brillance, entrecoupés qu’ils sont d’innombrables ruisselets qui ouvrent sur des gouffres insondables, ceux de nos peurs et ceux de nos rêves…

Les rues sont désertes, à peine soulignées dans leur tracé par quelques lanternes qui osent braver de leur fragile clarté les ténèbres écrasantes qui nous enveloppent.

La nuit, on l’aime ou on ne l’aime pas mais, de toute manière, quoi qu’on fasse, elle est là. Sans l’être. C’est tout son paradoxe.

Elle inspire, elle rassure, elle fait peur ou désespère. On s’y noie, on s’y fond, on s’y perd. Sans le vouloir, parfois. Ou si, au contraire. C’est un peu tout cela, la nuit…

 

 

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9 janvier 2024

La chanteuse de Jazz

La chanteuse de Jazz PhotoJT

La Pastorale des santons de mon Village : La chanteuse de Jazz

Le hasard fait bien les choses, parait-il. C’est ce qu’on entend souvent. Eh bien là, le dicton s’est avéré d’une exactitude inespérée et c’est sans hésitation aucune que l’on peut affirmer en effet que le hasard fait bien les choses. En tout cas, pour cette fois-ci.

Tout a commencé par un banal problème de pièce mécanique qui, dû à des écarts de température un peu trop prononcés, a entraîné une panne moteur malencontreuse.

Et c’est ainsi que l’automobile qui conduisait la chanteuse de Jazz et son contrebassiste vers une grande ville voisine où tous deux devaient se produire le lendemain s’est vue obligée de bifurquer vers le vieux chemin qui mène jusqu’au Village, au mieux pour la faire réparer, au pire pour prévenir les organisateurs qu’un incident amenait la petite équipe à faire une halte inattendue au bout du monde, le temps de trouver une solution.

Lorsque la chanteuse et le musicien arrivèrent sur la Place principale, un peu désorientés et mécontents de ce qui leur arrivait, toutes celles et tous ceux qui les croisèrent se pincèrent fort pour s’assurer qu’ils ne rêvaient pas. Il faut les comprendre aussi, eux qui vivent plutôt modestement et sans avoir l’habitude de ce qui sort de l’ordinaire : voir cette femme en longue robe fourreau noire et cet homme portant sa contrebasse dans les bras surgir en plein après-midi, à peu de distance de la crèche autour de laquelle tout le monde commençait à se rassembler, il y avait de quoi faire jaser, sans mauvais jeu de mots…

Les uns s'écartèrent sur leur passage, les autres se détournèrent carrément, préférant s'éloigner de ce spectacle si peu en phase avec la solennité de l'événement qu'ils s’apprêtaient à partager. Imaginez un peu : une femme en tenue provocante et un homme de couleur… Le jour de Noël ! En plein milieu du Village ! La Pastorale en était comme retournée…

Malgré le froid qui sévissait alors, la chanteuse s'avança lentement, sans trembler, si peu vêtue qu'on peut encore se demander aujourd'hui comment elle n’a pas attrapé de pneumonie, aussi indifférente à la morsure de la température de l’hiver que de celle de ces regards hostiles ou effrayés…

Elle tenait à la main un haut micro sur pied qu’elle installa devant elle, tout près de l’étable de la Nativité. A un mètre derrière, le contrebassiste positionna à son tour son instrument, les pieds bien calés au sol à la recherche de la meilleure position pour soutenir la voix de celle qu’il s’apprêtait à accompagner. Courageuse, elle affrontait la foule sans crainte ni jugement. Sa robe, ses escarpins et ses deux longs gants d’un noir de jais tranchaient avec le clair de sa peau que seul un médaillon doré osait effleurer à la naissance de la poitrine. Elle prit une grande inspiration puis baissa les yeux. Le bruissement de la foule s'apaisa soudain, comme par miracle, jusqu'à obtenir un silence totalement surprenant dans ces circonstances. Les secondes parurent des heures puis quelques notes de la contrebasse ouvrirent la voie à la chanteuse… Et ce fut alors comme un miracle, un instant de grâce. Les doigts du musicien ne faisaient que frôler les cordes dont il tirait, non pas des sons, mais des touches de couleur brossant avec subtilité et décontraction un tableau vivant sur lequel la voix de la femme déposait des caresses de douceur… Elle n’enjôlait pas, elle ravissait et ce n'est ni son décolleté ni sa longue robe fendue laissant entrevoir une jambe dénudée jusque très haut qui en étaient la cause. Non, c'était autre chose. C'était une sorte de magie qui opérait et qui, comme le rappelle l'étymologie du mot, « enchantait » les personnes présentes, tantôt les enveloppant de son enivrante mélodie, tantôt les transperçant de ses traits cristallins, toujours en écho au fil sonore tissé par son compagnon le musicien. Les villageois admirèrent soudainement cette femme qui s'assumait pleinement, qui ne craignait rien et qui s'affirmait au monde en faisant de sa voix et de son corps les plus fidèles porte-drapeaux de son existence. De leur côté, les hommes n'étaient pas en reste, admirant secrètement cette créature venue d'ailleurs, provoquante à souhait, et si éloignée des canons féminins auxquels ils étaient habitués ici.

Le silence céda le pas au bruissement plus feutré d'une salle de concert dans une communion indescriptible qui reliait la chanteuse et le musicien au reste de l'assemblée. Sa voix pure se mit à résonner dans la nuit de Noël, laissant une empreinte indélébile sur les habitants du village.

Il n'est pas rare, encore de nos jours, de croiser un participant de l'époque qui s'en souvient et si vous l'interrogez, il vous répondra toujours la même chose : « un moment de grâce hors du temps ». À croire qu'ils avaient été envoûtés ce jour-là…

Chaque mur, chaque arbre, chaque chemin vibre encore au son de cette voix inoubliable. Même les nuages, s'ils étaient moins volages, s’en souviendraient aussi.

Ils sont pourtant repartis, elle et lui, comme ils étaient venus, sans prévenir, avant même la tombée du jour. Les miracles ne durent pas, c'est bien connu.

L'automobile, involontairement bienfaitrice, a repris sa route sans se retourner, emportant ces drôles de Rois Mages modernes transmutant l'or l'encens et la mire dans une alchimie de sons et de caresses qu'on appelle le jazz.

Rien moins qu'une eucharistie auditive et sensorielle qui rassembla le temps d'une fin d'après-midi toute une petite communauté autour de l'Agneau qui s’apprêtait à naître…

 

31 décembre 2023

Meilleurs vœux !

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29 décembre 2023

Le clown

Le clown PhotoJT

La Pastorale des santons de mon village : le clown

« Ce n'est pas le moment ! » Combien de fois se l’est-il entendu dire ? Lui, c'est le clown, le clown du village. Un être à part, un fou pour les uns, un imbécile heureux pour les autres, un irresponsable pour certains.

Comment peut-on oser se vêtir de la sorte et prétendre rire alors que la trajectoire du monde vire au cauchemar et que rien ne va nulle part ?... C'est la petite musique qu'on chante souvent à ses oreilles et pourtant, lui, il n'en a cure car il sait bien que pour faire ce qu'il fait, il faut justement s'astreindre à des efforts surhumains, ouvrir les yeux en grand pour ne pas les fermer, oser la couleur dans le camaïeu de ténèbres qui voudrait nous envelopper de son manteau de noirceur, exagérer les traits avec du maquillage outrancier pour ne pas se fondre dans l'indifférence et faire de la musique, jouer fort, pour rompre le silence de la morosité.

Alors, il y va de ses airs enjoués, il s'oublie lui-même pour mieux penser aux autres, il parcourt les ruelles du village, traverse la place avec son bandonéon aux sonorités aussi criardes que les couleurs de son costume trop grand et il rit, et il chante, sans repos, il tire toutes celles et tous ceux qu'il croise de leur torpeur pour mieux les entraîner dans sa sarabande. Il ne parle pas aux yeux, il vise le cœur et la meilleure preuve qu'il sait atteindre sa cible, c'est que ce sont les enfants qui constituent son premier public, un auditoire sans préjugés, sans circonspection, juste heureux d'accueillir sa joie communicative en eux.

Alors, pauvre clown, continue ta croisade, poursuis cette mission que tu t'es donnée malgré les lazzis de tes semblables, ils t'en seront reconnaissants un jour car toi seul aura su entrevoir que la seule parcelle d'humanité qui est en nous, c'est justement de croire en des jours meilleurs…

 

24 décembre 2023

Joyeux Noël ! Merry Christmas !

Noël 2023 PhotoJT

Un très joyeux Noël à tous, où que vous soyez dans le monde et quelles que soient les beautés ou la désolation qui vous entourent. Même dans les ténèbres les plus obscures, il y a toujours une petite lueur d'espoir, c'est aussi cela le message de Noël...

A very Merry Christmas to everyone, wherever you are in the world, and whatever the beauty or desolation that surrounds you. Even in the darkest darkness, there is always a little glimmer of hope, that's also the message of Christmas....

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6 juin 2023

6 juin, encore et toujours…

 

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06 juin 1944 - 06 juin 2021 - Les livres de Jérôme Thirolle

Une pensée pour ceux (et celles) qui ont participé au Débarquement le 06 juin 1944 et sans qui nous n'aurions pas pu nous libérer du joug...

http://leslivresdejt.canalblog.com

 

3 avril 2023

ChatGPT: l’heure de la Révolution ou la révolution d’un leurre ?…

ChatGPT PhotoJT

ChatGPT: l’heure de la Révolution ou la révolution d’un leurre ?…

 

Je n’ai vraiment pris conscience de l’existence de ce nouvel outil qu’assez récemment. J’en entendais parler ici ou là, mais sans plus. Et puis, à force, j’y ai prêté un peu plus attention…Je ne voudrais pas réitérer l’expérience que j’ai faite des débuts d’Internet au démarrage des années 90 alors que j’étais étudiant à l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Paris, autrement dit, Sciences-Po. A l’époque, nous avions accès dans les salles informatiques à cette nouveauté mais personne sur place n’avait pris conscience de l’importance que cet outil allait prendre dans nos vies, même dans un lieu aussi « à la pointe » que celui-ci. Comme quoi… Donc à défaut de réitérer cette malheureuse expérience, je me suis dit qu’il fallait que je m’intéresse à cet étrange ChatGPT, paré visiblement de toutes les vertus et de tous les griefs à la fois, une sorte de « cerveau » absolu, capable de tout engloutir et, à terme, de faire de nous ses propres esclaves… Une sorte de HAL mais sans l’Odyssée de l’Espace de 2001, sans Kubrick non plus, le modernisme technologique en plus…

Disons-le tout net, je ne maîtrise pas l’outil ni ne le connais vraiment, mais comme nombre de mes concitoyens, j’imagine. Je me suis dit qu’il fallait simplement que je m’assure a minima de la véracité de ses dires pour savoir si, oui ou non, il était possible de se fier à lui, quelle que soit la nature de la sollicitation qui lui serait faite.

C’est ainsi que j’ai décidé de lui poser une question toute simple, éclairée par mon expérience de l’écriture il y a une quinzaine d’année de mon premier roman, Les Doigts d’or d’Elise. Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez retrouver de nombreux articles sur ce blog qui traitent de ce récit qui se déroule essentiellement sur la première moitié du XXème siècle dans la ville de Chaumont en Haute-Marne, plus précisément autour d’une activité alors florissante, la fabrication de gants de cuir. 

LesDoigtsDOrElisecouverturedulivre

Cette question était la suivante : « Quels sont les romans écrits à propos de la ganterie de Chaumont ? »

Je ne m’attendais pas à ce qu’il cite le mien, faute d’une audience suffisante, mais sachant qu’il ne devait pas y en avoir beaucoup d’autres, je ne prenais pas beaucoup de risques en l’interrogeant de la sorte. Et là, surprise, voici ce qu’il me répondit :

 

La ganterie de Chaumont a inspiré plusieurs romans au fil des ans. Voici quelques exemples :

  1. "Le Gant de Cuir" par Paul Margueritte : Publié en 1908, ce roman raconte l'histoire d'un jeune gantier qui tombe amoureux de la fille d'un riche industriel de la ganterie.
  2. "Le Gant d'Or" par Maurice Leblanc : Publié en 1912, ce roman met en scène Arsène Lupin, le célèbre gentleman cambrioleur, qui est chargé de voler le Gant d'Or, un gant de cuir précieux fabriqué à Chaumont.
  3. "Le Gant de Velours" par Fred Vargas : Publié en 1993, ce roman policier met en scène le commissaire Adamsberg qui enquête sur une série de meurtres commis à Paris et à Chaumont, où la victime est toujours retrouvée avec un gant de velours posé sur son visage.

Ces trois romans ont en commun l'utilisation de la ganterie de Chaumont comme toile de fond pour leurs intrigues, mais ils diffèrent par leur genre et leur époque de publication.

 

Diable… Autant d’auteurs sur ce sujet, je ne m’y attendais pas. Et, passé le temps de l’étonnement, vint aussitôt celui du …doute !

Il me fallait donc obtenir davantage de précisions…

«Dis-moi quel roman a été écrit par Paul Margueritte qui se passe à Chaumont ? »

Le roman écrit par Paul Margueritte qui se passe à Chaumont est "La Garçonne". Ce livre, publié en 1922, raconte l'histoire d'une jeune femme, Monique Lerbier, qui vit à Chaumont et qui s'émancipe des conventions sociales de son temps. Le roman a été un succès à sa sortie et est devenu un classique de la littérature française. 

J’identifie l’erreur d’auteur et je repose la question :

« Dans quelle ville se passe le roman « la garçonne » de Victor Margueritte ? »

Le roman "La Garçonne" a été écrit par Victor Margueritte, et non Paul Margueritte comme je l'ai indiqué précédemment, je m'excuse pour cette erreur.

Pour répondre à votre question, l'histoire de "La Garçonne" se déroule à Paris, dans les années 1920. Le roman raconte l'histoire de Monique Lerbier, une jeune femme qui défie les conventions sociales de l'époque en portant des vêtements masculins et en menant une vie indépendante et libertine. "La Garçonne" a été un succès à sa publication en 1922 et a suscité beaucoup de controverses en raison de son traitement de la sexualité féminine et de la remise en question des rôles de genre traditionnels.

 

On voit que là, il n’est plus question de la ville de Chaumont. Dont acte. Restent alors les autres écrivains cités précédemment. Même problème, même processus, je réinterroge ChatGPT en ciblant l’évocation d’Arsène Lupin dont la présence au sein de la ganterie de Chaumont ne laisse pas de m’étonner…  Pour le dire carrément, si c’était vrai, ça se saurait ! Mais bon, je joue le jeu avec « la machine » :

« Dans quel roman de Maurice Leblanc avec Arsène Lupin le récit se déroule-t-il à la ganterie de Chaumont ?» 

Le roman de Maurice Leblanc avec Arsène Lupin où le récit se déroule à la ganterie de Chaumont est intitulé "813". Dans ce roman, Arsène Lupin est à la recherche d'un trésor légendaire qui est caché dans un coffre-fort de la banque Crédit Lyonnais, et qui est protégé par un système de sécurité très sophistiqué. Pour réaliser son plan, Lupin se fait passer pour un employé de la ganterie de Chaumont afin d'approcher le directeur de la banque et de l'espionner. Le roman "813" est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la série Arsène Lupin. 

On ne peut être plus précis ... Mais encore faudrait-il que ce soit exact ! J’affine donc mes interrogations :

« Quel est le lien entre la ganterie de Chaumont et le roman 813 de Maurice Leblanc ? »

La ganterie de Chaumont et le roman "813" de Maurice Leblanc sont liés par l'intrigue du roman, qui tourne autour d'un mystérieux cambriolage commis par le personnage d'Arsène Lupin dans la ville de Chaumont en France.

En effet, la ganterie de Chaumont est le lieu où Arsène Lupin cache le butin de son cambriolage, ce qui donne lieu à une poursuite haletante entre Lupin et les forces de l'ordre. La ganterie de Chaumont était une entreprise de gants de renom à l'époque où le roman a été écrit, et elle a donc été choisie par l'auteur comme lieu de dissimulation du butin pour ajouter une touche de réalisme à son intrigue.

Le roman "813" est considéré comme l'une des œuvres les plus célèbres de Maurice Leblanc, et il est souvent cité comme l'un des meilleurs romans d'Arsène Lupin.

 

« Dans 813 de Maurice Leblanc, où Arsène Lupin cache-t-il son butin ?»

Dans le roman "813" de Maurice Leblanc, Arsène Lupin cache son butin dans la ganterie de Chaumont, une entreprise de gants de la ville de Chaumont en France. Lupin a choisi ce lieu comme cachette pour son butin en raison de son accès facile et de la possibilité de se dissimuler parmi les gants et les matières premières stockées dans l'usine.

Lupin a pris soin de déjouer les systèmes de sécurité de la ganterie, notamment en créant une fausse identité pour se faire embaucher comme ouvrier dans l'usine. Cela lui a permis de planifier et d'exécuter son cambriolage en toute discrétion, sans éveiller les soupçons des autorités.

L'intrigue du roman "813" tourne autour de la poursuite haletante de Lupin et de la découverte de son butin par les forces de l'ordre, qui ont recours à toutes les ruses pour tenter de mettre la main sur le célèbre cambrioleur.

 

Mais où va-t-il trouver tout cela ?... A la simple question que je posais à l’origine sur les romans ayant pour cadre la ganterie de Chaumont, pourquoi m’inventer de telles précisions dénuées de tout fondement ? Quelle impression en retirer si ce n’est que ChatGPT affirme, brode, invente…et se rétracte ensuite, comme on va le voir. Dans mes dernières questions en lien avec le célèbre héros de Maurice Leblanc, les certitudes se font plus évanescentes, moins convaincues… :

« Arsène lupin a-t-il déjà travaillé dans une ganterie ?»

Arsène Lupin est un personnage de fiction créé par Maurice Leblanc, connu pour être un gentleman cambrioleur. Il est possible que dans certaines adaptations ou versions du personnage, il ait travaillé dans une ganterie, mais cela n'est pas une information canonique.

Dans les romans originaux de Maurice Leblanc, il n'est pas mentionné qu'Arsène Lupin ait travaillé dans une ganterie. En revanche, il est décrit comme un personnage intelligent, audacieux et très doué pour les arts du cambriolage et de la tromperie.

 

« Arsène lupin s’est-il déjà rendu à Chaumont en Haute Marne ? »

Je suis désolé, mais je ne peux pas répondre avec certitude si Arsène Lupin s'est déjà rendu à Chaumont en Haute Marne car Maurice Leblanc, l'auteur des aventures d'Arsène Lupin, a écrit de nombreux romans et nouvelles mettant en scène le personnage dans divers endroits. Il est donc possible qu'il ait mentionné Chaumont à un moment donné, mais je n'ai pas accès à toutes les informations contenues dans ces histoires.

Cependant, il est important de noter que même si Arsène Lupin est un personnage de fiction, ses aventures se déroulent dans un cadre historique et géographique réel. Ainsi, il est possible que Maurice Leblanc ait choisi de situer certaines aventures d'Arsène Lupin à Chaumont ou dans ses environs. Mais sans référence précise à une aventure en particulier, je ne peux pas confirmer ou infirmer sa présence dans cette ville.

 

« Y a t’il un lien entre la ganterie de Chaumont et Arsène lupin ?»

Dans les aventures d'Arsène Lupin écrites par Maurice Leblanc, il n'est pas mentionné de lien direct entre la ganterie de Chaumont et le personnage d'Arsène Lupin. Cependant, Chaumont est connue pour être une ville importante dans l'industrie de la ganterie en France, et cela pourrait avoir inspiré Maurice Leblanc dans l'un de ses romans ou nouvelles mettant en scène des voleurs ou des personnages liés à l'industrie de la mode.

De plus, la ganterie de Chaumont était un symbole de l'artisanat et de l'industrie française, et cela pourrait être une raison pour laquelle Maurice Leblanc a choisi d'évoquer cette ville dans l'un de ses écrits. Toutefois, je n'ai pas accès à toutes les informations contenues dans les nombreuses aventures d'Arsène Lupin, et il est possible qu'il y ait une référence spécifique à la ganterie de Chaumont dans l'une d'entre elles que je n'ai pas rencontrée.

 

Oui, donc exit Arsène Lupin et son père d’écriture, Maurice Leblanc. La ganterie de Chaumont devra donc se passer de ce glorieux thuriféraire…

Reste Fred Vargas. Je repars donc à l’assaut de cette forteresse d’intelligence artificielle (IA) … :

« quel est le roman de fred vargas qui parle de Chaumont ?»

Le roman de Fred Vargas qui parle de Chaumont est "Un lieu incertain". Il s'agit du huitième roman mettant en scène le commissaire Adamsberg, publié en 2008. L'intrigue se déroule en grande partie dans la ville de Chaumont, située en Haute-Marne, où le commissaire Adamsberg et son équipe enquêtent sur une série de meurtres étranges.

Allons bon, il ne s’agit donc plus du supposé roman « Le Gant de velours » mais d’un autre, « Un lieu incertain » et il ne date plus de 1993 mais de 2008 ! Informations mouvantes, instables, non fiables, bravo ChatGPT !

Je ne me laisse cependant pas déborder par cette désagréable impression d’inexactitude certifiée et, en en parlant autour de moi, j’apprends qu’il vaut mieux s’adresser à lui en anglais. Dont acte, je m’y résous.

Je l’interroge donc en anglais et il me répond la même chose :

The Chaumont glove factory has inspired several novels over the years. Here are some examples:

  1. "Le Gant de Cuir" by Paul Margueritte: Published in 1908, this novel tells the story of a young glove maker who falls in love with the daughter of a wealthy glove industry magnate.
  2. "Le Gant d'Or" by Maurice Leblanc: Published in 1912, this novel features Arsène Lupin, the famous gentleman thief, who is tasked with stealing the Golden Glove, a precious leather glove made in Chaumont.
  3. "Le Gant de Velours" by Fred Vargas: Published in 1993, this detective novel features Commissioner Adamsberg who investigates a series of murders committed in Paris and Chaumont, where the victim is always found with a velvet glove placed on their face.

These three novels share the use of the Chaumont glove factory as a backdrop for their stories, but they differ in their genre and time of publication.

 

J’insiste alors, en lui faisant remarquer que ni Maurice Leblanc, ni Fred Vargas n’ont écrit sur la ganterie de Chaumont. Il en convient :

I apologize for the mistake in my previous response. Upon further research, I have found that neither Maurice Leblanc nor Fred Vargas wrote novels specifically about the Chaumont glove factory.

I apologize for any confusion or inconvenience my previous response may have caused. If you have any further questions or topics you would like me to assist you with, please let me know.

 

Je lui fais remarquer que Victor Margueritte n’a pas écrit non plus « Le gant de cuir » :

You are correct, and I apologize for my mistake. Upon further research, I could not find any evidence that Victor Margueritte wrote a novel titled "Le Gant de Cuir" about the Chaumont glove factory. I am sorry for any confusion I may have caused.

 

De nombreuses erreurs donc mais il s’en excuse tout naturellement :

You are correct, and I apologize for my mistake. Upon further research, I could not find any evidence that Victor Margueritte wrote a novel titled "Le Gant de Cuir" about the Chaumont glove factory. I am sorry for any confusion I may have caused.

 

Pour finir, je lui demande si d’autres romans sur la ganterie ont été écrits dans le passé et là, il m’en propose de nouveaux, toujours aussi fantaisistes les uns que les autres (Charles Exbrayat, Jean-Pierre Gattegno, Martine Delomme). Je ne vais pas revenir sur chacun d’eux, je me contenterai de vous livrer nos échanges :

 

Yes, there have been novels written about the Chaumont glove factory in the past. One such novel is "La Maison du Gantier" (The Glovemaker's House) by Jean-Pierre Gattégno. Published in 2003, the novel is set in the early 20th century and tells the story of a glove manufacturer in Chaumont and his family's struggles during the First World War.

Another example is the novel "Le Gant de Soie" (The Silk Glove) by Charles Exbrayat, published in 1964. The novel is a murder mystery set in the world of haute couture and glove-making, and the story takes place in Chaumont and Paris.

There may be other novels about the Chaumont glove factory that I am not aware of, but these are some examples that I found in my research.

 

i'm sorry but i have checked and Jean Pierre Gattégno never wrote that book

I apologize for the error in my previous response. You are correct that I made a mistake and Jean-Pierre Gattegno did not write a novel called "La Maison du Gantier."

Upon further research, I have found that there is a novel called "Le Maître Gantier de Grenoble" (The Master Glovemaker of Grenoble) by Jean-Pierre Gattegno. This novel, published in 2004, is set in Grenoble rather than Chaumont, but it is also about the glove-making industry and the struggles of a family-owned glove factory.

I apologize for any confusion or inconvenience caused by my mistake, and I hope this information is helpful.

 

it is absolutely false, this book does not exist, why do you give me false responses ?

I apologize for my mistake. You are correct that I provided incorrect information in my previous response. Upon further research, I could not find any evidence of a novel called "Le Maître Gantier de Grenoble" by Jean-Pierre Gattegno.

To answer your initial question, I have found that there is a novel titled "Le Gant" (The Glove) by Martine Delomme, published in 2003, that is set in the Chaumont glove-making industry. This novel tells the story of a young woman who inherits a glove factory and must navigate the challenges of running the business.

Again, I apologize for any confusion or inconvenience caused by my mistakes, and I hope this information is helpful.

 

i'm sorry but that is still misinformation

I apologize for any continued errors in my responses. After further research, I have found that there are no known novels specifically about the Chaumont glove factory. While there are a few novels about the glove-making industry in France, they are not set in Chaumont or about the specific history of the Chaumont glove factory.

Once again, I apologize for any confusion or inconvenience caused by my mistakes, and I hope this information is now accurate and helpful.

 

 

S’il me fallait tout résumer, je dirais : pas beaucoup d’exactitude mais une grande politesse. Le problème, c’est que ce n’est pas ce qui est demandé à ce type d’outil…

J’ai voulu mesurer le degré de fiabilité des réponses apportées par ChatGPT, certes sur un sujet très limité et pointu, mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il brille plus par son inventivité débridée que par la rigueur des informations communiquées.

A défaut d’une défiance, c’est donc surtout une mise en garde, une sérieuse mise en garde que je voudrais faire ici.

A ma question initiale, « peut-on faire confiance à ChatGPT ?, l’exemple de la ganterie de Chaumont répond : non… En tout cas, pas pour acquérir des connaissances ou les formaliser…

 

19 février 2023

Nature versus Culture (6)

Nature versus Culture (6)

3 février 2023

Nature versus Culture (5)

Nature versus Culture (5)

2 février 2023

Le cardinal Cardinalis

Cardinal Cardinalis PhotoJT

 

La Pastorale des santons de mon village : Le cardinal Cardinalis

 

« _Mon Dieu, quel malheur ! » Ce sont les mots du cardinal Cardinalis en entendant une paroissienne lui reprocher les exactions passées d’un membre du clergé ayant officié il y a quelques années dans un village proche...

« _Mon Dieu, quel malheur ! »

Personne ne s’attendait à ce que Son Eminence soit aussi vivement interpellée pour sa première venue en nos murs. La gêne qui s’est emparée alors de la modeste assemblée s’est toutefois bien vite dissipée, tant la spontanéité du cardinal Cardinalis (le bien nommé !) a touché le cœur des hommes et des femmes qui s’étaient joints à lui en ce beau jour.

Il y avait des lustres qu’un représentant aussi puissant de l’Eglise ne s’était pas rendu dans notre village. Non par mépris ou indifférence, mais tout simplement parce que ses obligations ne le lui avaient pas permis plus tôt…

Attentif et bienveillant, il s’est montré à l’écoute de chacune et de chacun, déplorant que l’image de son clergé ait eu à souffrir, et peut-être souffre encore, du comportement déplacé, voire abject, de certains de ses membres.

« _ Chers paroissiens, je comprends tout à fait votre désarroi et je ne saurais blâmer suffisamment les coupables de tels forfaits mais si la justice des hommes se doit de les poursuivre puis de les condamner, c’est encore à celle du Très-Haut que je m’en remets, à la fois pour châtier les fautifs et pour apporter justice et réconfort aux pauvres âmes qui en ont souffert. Mais je vous en conjure, ne condamnez pas l’ensemble pour les écarts de quelques-uns ; ne jetez pas l’opprobre sur vos serviteurs, tant leur dévouement et leur abnégation reste sans faille au regard du monde, au motif que quelques moutons noirs se sont glissés dans le troupeau ! Et encore, peut-être que ces hommes -et je ne les excuse en rien !- se sont laissés séduire par le tentateur universel, peut-être n’ont-ils pas assez lutté contre leur propre démon intérieur et se sont-ils laissés aller ensuite à des actes ignobles auprès de jeunes êtres, garçons ou filles, abusant les uns et flétrissant sans vergogne la pureté des autres… L’Eglise, votre Eglise, n’est pas celle que des caricatures dévoyées cherchent à vous donner ! Ayez confiance en ceux qui vous accompagnent sur le chemin de la Vie, ayez confiance en ceux qui ont donné la leur pour vous permettre de mieux accéder à la félicité éternelle ! Il n’est pas un endroit, pas une maison, pas un recoin à l’abri du regard du Très-haut. Si un homme ou une femme, quelle que soit sa condition, se comporte mal à l’égard des faibles, il ou elle sera percé de la foudre divine, il ou elle n’échappera pas au Jugement final, soyez-en certains ! Ne répugnez-pas à dénoncer les crimes, même s’il vous en coûte ou s’il en coûte à votre amour-propre parce que des gestes ou des attitudes détestables ont ravagé vos certitudes, ont sali ce que vous aviez de plus intime et de plus chaste. Celles et ceux qui en ont souffert trouveront certainement insuffisantes mes paroles, vaines mes interventions, mais croyez-moi, rien de ce que ces âmes en perdition ont fait ne restera impuni. Gardez en mémoire cette belle phrase qu’une institutrice avait inscrit sur le tableau de ma classe lorsque j’étais enfant : « une fourmi noire, sur une pierre noire, dans la nuit noire : Dieu la voit… ». Ayez foi en votre Eglise, que je représente modestement en ce beau village aujourd’hui. »

Les paroles du cardinal restèrent en suspens quelques instants, comme si ses mots avaient attendu de voir leur effet sur l’assistance avant de s’envoler. Grand et bel homme, Son Eminence en imposait. Mais avec une supériorité naturelle marquée par une humanité accessible et immédiate qui fait les grands hommes…

Il passa de longues heures parmi nous, arpentant les rues, visitant les lieux les plus symbolique de notre petite cité en distribuant les sourires et les mots qui mettent du baume au cœur. La Pastorale des santons de mon village ne pouvait espérer meilleur berger…

 

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Les livres de Jérôme Thirolle
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