Libérons Vercingétorix

Libérons Vercingétorix

Pif gadget numéro 566

Rome, au petit matin. Vercingétorix est extrait de sa cellule de la prison Tulliana pour être conduit au triomphe de Jules César. Publius Sextius est à la tête du convoi. Voldric, attaché à l’arrière du chariot où a pris place le chef vaincu des Gaulois, fait savoir à ce dernier par une chanson en langue gauloise (que les gardes ne peuvent pas comprendre) que Taranis est à Rome et qu’il va tenter de le délivrer. Soudain, à la sortie d’un pont qui enjambe le Tibre, surgit Yambo à la tête d’une troupe de gladiateurs qui stoppe le convoi. A l’arrière, Taranis et d’autres hommes apparaissent aussi. Publius Sextius cherche à les empêcher d’atteindre l’illustre prisonnier mais Yambo préfère l’assommer plutôt que de le tuer car il sait que Taranis le tient en estime. Il libère ensuite Voldric puis Vercingétorix, lesquels s’enfuient sur un bateau qui attendait sous le pont. Les Gaulois disparaissent avant que les Romains n’affluent mais Taranis suit discrètement Publius Sextius pour qu’il le conduise jusqu’à sa demeure et donc jusqu’à sa petite sœur. Une fois sur place, et alors que Publius s’apprête à se donner la mort pour avoir failli à son devoir, Taranis le somme de ne pas le faire. Il porte Gisé dans ses bras et lui dit tout le bien qu’il pense de lui, avouant même que Gisé a besoin d’un père. Il embrasse sa petite sœur, lui demande de ne pas l’oublier et s’enfuit pour retrouver Vercingétorix. Il ne le rejoint que le lendemain et si ce dernier l’accueille avec effusion : « Taranis ! Tu es le digne fils de la Gaule en lutte… J’ai été bien inspiré par la voix de nos ancêtres quand je t’ai choisi pour successeur ! », il lui fait cependant savoir que presque 3000 Gaulois ont été conduits au Cirque pour y être tués s’il ne se rend pas. Une fois de plus, il décide de se sacrifier et se livre à César, provoquant chez les Romains plus d’admiration que de haine…